3 cerveaux et beaucoup d'émotions

 

Un article de JG PERRAUD très intréressant.Même si vous avez déjà lu sur mon blog des articles surs les émotions  -  Il est toujours bon de se réentendre dire plusieurs fois  les mêmes choses par des auteurs différents. Donc je prends le risque d de vous le livrer cet   article nous montrant où s'enracine la peur et comment le cerveau réagit  le plus souvent : Comment en sortir . C'est l'éternelle question !!!

A vous de lire et voyez comment déjà vous êtes sur le chemin

 

 

Nos émotions de base et notre cerveau

L'Homme est un être d'émotions. C'est ainsi qu'il « fonctionne Â». De manière simplifiée, nous réagissons à quatre émotions dites primaires : la Joie, la Tristesse, la Peur et la Colère. Entre chacune se situent un certain nombre d'émotions intermédiaires.

Un exemple simple pour le vérifier.

Imaginons Albert à qui son patron déclare de but en blanc : « Tu es un incapable ! Â». Albert peut ressentir de la tristesse (« Je déçois à ce point ? Je suis donc si incompétent ? Â») ou de la colère (« Me dire ça après tout ce que j'ai fait !  N'être même pas capable de reconnaitre mes efforts ! Â»).

Son patron lui annonce qu'il va être viré dans le mois qui suit. Albert ressent alors de la peur.(« Que vais-je devenir ? Comment vais-je m'en sortir ? Â»). Et enfin, son patron lui dit : « Mais non, pas du tout, tu es super compétent et je prévois pour toi une promotion et une belle augmentation de salaire ! Â». Là, Albert éprouve de la joie (« Génial ! Mes efforts sont récompensés ! Â» ).

Nous voyons bien que l'on peut facilement ressentir les 4 émotions de base. Et en règle générale, la majeure partie de nos actions et de nos comportements – et aussi de nos pensées -  sont déterminées par notre état émotionnel.

Trois cerveaux en un

 

Les 3 cerveaux de Mac Lean

Comment tout cela fonctionne-t-il ? Examinons la fameuse théorie (dite du cerveau triunique) du médecin et neurobiologiste américain Paul D. Mac Lean. Parfois contestée, elle n'en est pas moins intéressante.

1) Le cerveau reptilien, le primitif

Le cerveau reptilien tout d'abord, dit également « cerveau primitif Â», est le plus ancien. Nous le partageons notamment avec les poissons et les reptiles. Siège des réflexes, il agit selon un mode prédéfini. Sa fonction essentielle est de veiller à la sécurité en assurant d'une part les besoins de base (faim, soif, sommeil) et d'autre part, la sauvegarde de l'individu et de l'espèce en induisant la stratégie la plus archaïque face au danger (fuite, attaque, reproduction, défense du territoire).

En présence d'une menace, il produit une accélération du rythme cardiaque afin d'être prêt à fournir l'énergie nécessaire à la fuite ou au combat. Il se met ainsi en action quand nous lâchons brutalement un plat brûlant ou esquivons un accident automobile d'un coup de volant.

Il intervient également quand, dans un séminaire, nous nous rasseyons toujours au même endroit ou marquons notre territoire en accrochant tableaux et affiches aux murs de notre bureau ou de notre appartement. C'est un marquage et une défense du territoire : « Ici, c'est chez moi Â».

Nous le retrouvons encore lorsque nous procédons à l'application stricte de règles et procédures sans y apporter quelque touche personnelle que ce soit. Nous sommes alors dans l'imitation, la répétition, la routine et la reproduction de schémas qui, même s'ils nous mènent parfois à l'erreur, nous apporte le confort du connu et du déjà vu.

Le fonctionnement du reptilien, c'est la sécurité. Sous sa dominance, nous préférons évoluer dans un cadre organisé, dont les règles sont connues. En tant que programme répétitif, il privilégie la répétition d'actes pour notre survie et satisfaire notre besoin d'être sécurisé. C'est un cerveau qui n'apprend pas.

2) Le cerveau limbique, commun aux mammifères

Le deuxième cerveau, le limbique, est commun aux mammifères. Siège des émotions et centre des motivations, il est étanche à la logique dite cartésienne. L'émotion déclenchée par un stimulus agissant sur le système limbique n'est pas sous le contrôle du cortex (cf. ci-dessous). Il est ainsi difficile d'enlever une peur en faisant intervenir un raisonnement (Exemple : « rationnaliser Â» la peur du noir vis-à-vis d'un enfant). Si l'émotion est intense, le limbique réagit vivement et bloque toute réactivité de la zone corticale (le trac de l'acteur ou la crise de panique l'illustrent bien). En gros, une émotion trop forte empêche de réfléchir !

L'information est donc filtrée par le limbique avant d'arriver au cortex. Ses filtres les plus importants sont les notions de plaisir ou déplaisir. Il agit dans le « j'aime / j'aime pas Â». Par ailleurs, n'oublions pas qu'il existe dans le cerveau un centre du plaisir que l'on peut aussi dénommer besoin de récompense à tel point que la suppression d'une récompense attendue est équivalente à une punition (cf. centre amygdalien). Cela vaut pour un enfant mais aussi pour un adulte. Il n'y a que l'objet même de la récompense qui diffère ; de ce point de vue, un bonbon ou une prime de fin d'année, c'est pareil !

Le limbique stocke en mémoire chaque information : toute information nouvelle est aussitôt raccordée à un souvenir plaisant ou déplaisant avant d'être transmise au cortex. Si l'intensité du déplaisir est trop forte, le limbique ralentit la transmission et peut même, si nécessaire, bloquer l'information.  Il y a alors refus ou fuite ou même agressivité si la fuite n'est pas possible. Un employé qui fait un « travail de cochon Â» ou tombe brutalement en arrêt maladie n'a peut être pas eu l'augmentation de salaire ou la promotion promise ; un étudiant qui refuse « sans raison Â» de passer un examen a peut être en mémoire un échec cuisant assorti d'une forte baisse d'estime de soi. Inversement, toute expérience qui a été associée au plaisir se répétera d'autant plus facilement.

3) Le néocortex, cerveau associatif

Enfin, nous trouvons le grand cerveau généralement appelé cortex ou néocortex. Siège du raisonnement et de la réflexion, il permet une adaptation aux situations inattendues. En nous permettant d'analyser, d'interroger, il fonctionne par projection dans le futur et se nourrit de nouveauté. Imaginatif et créatif, il n'aime pas la stabilité et refuse la routine.

Le langage lui appartient, à la fois dans la dénomination de choses concrètes et dans le maniement d'abstractions en accordant une grande valeur aux idées, innovations, concepts et théories. Son appétence pour les choses nouvelles fait qu'il s'appuie sur le sens de l'anticipation, permettant de tester la pro-activité et de développer au mieux les stratégies d'adaptation.

Quand le cortex prend le dessus, il importe de nourrir le besoin de nouveauté, tant en variété qu'en complexité et de stimuler l'imagination. Le cortex permet aux instincts (en provenance du reptilien) de s'exprimer avec politesse, voire avec finesse ou délicatesse.

3 couches, 3 étapes de développement

L'un des intérêts majeurs des travaux de Mac Lean est d'avoir établit que le cerveau humain connaît trois étapes de développement, tout comme l'évolution de la vie sur Terre : reptile, mammifère et humain. Alors que l'on considérait jusqu'alors que le néocortex était le cerveau dominant, régissant les deux autres, Mac Lean a montré que ces trois cerveaux, connectés entre eux, fonctionnent à partir de leurs caractéristiques distinctes. Cela signifie que les cerveaux reptilien et limbique ont tout à fait la possibilité d'affecter les actions du néocortex.

En résumé, nos « trois cerveaux Â» agissent de concert mais ils sont, pour chacun d'entre nous, hiérarchisés et valorisés d'une manière spécifique : l'un est dominant, un autre est en appui et le dernier est réprimé.

Même si sa théorie a reçu des critiques, elle montre combien nous sommes dépendant de ce que nous percevons et combien nos émotions nous dirigent. Elle permet de saisir à quel point l'ensemble des informations que nous captons n'arrive pas directement à notre conscience mais est d'abord décortiqué, analysé, transformé et trié.

 

 

La peur explicitement exprimée

 

La peur, une émotion dominante

Nos émotions sont utiles et nécessaires mais si elles sont trop fortes ou non contrôlées, elles nous paralysent. Si notre limbique explose car saturé, notre cortex devient inopérant (exemple : une colère violente peut générer de la mauvaise foi au lieu d'un logique équilibrée).

Nous nous croyons souvent victimes de nos émotions car il arrive qu'elles nous envahissent, un peu comme quelque chose qui intervient soudainement, que nous ne maîtrisons pas (ou mal) et qui vient nuire à notre désir de sérénité, de tranquillité, d'apaisement. Albert, dans l'exemple ci-dessus, les a éprouvées tour à tour du seul fait de ce que son patron lui disait.  L'une des émotions la plus couramment ressentie est la peur. Elle vient alors activer notre cerveau reptilien et son puissant désir de sécurité.

Le monde politique en donne des illustrations frappantes car, en « agissant Â» sur la peur, il est beaucoup plus facile d'obtenir ce que l'on veut. Tel leader va dénoncer telle crise, tel comportement de son adversaire ou telle puissance négative.  Il va insister sur la forte probabilité d'un malheur, d'une catastrophe, d'un risque qui va à l'encontre même de nos désirs. La peur étant ainsi déclenchée, il ne lui reste plus qu'à se présenter comme le rempart à tous ces dangers et comme le sauveur grâce auquel nous vivrons heureux, loin de toute crainte. Les dictateurs ont toujours pris le pouvoir ainsi, mais les démocraties agissent avec le même type de discours lors d'élections.

Les assureurs font pareil : si vous ne souscrivez pas l'assurance SecurMachin, vous prenez tous les risques : vol ou destruction de vos biens, condamnation sans indemnité, etc, etc. La peur est instillée. « Rassurez-vous, en souscrivant l'assurance SecurMachin, non seulement vous ne risquez plus rien mais de plus, vous y gagnez. Â»

Revenons à Albert. Imaginons à présent que son épouse lui déclare que s'il ne rentre pas plus tôt du bureau et ne se consacre pas davantage à sa vie de famille, elle va le quitter. Pauvre Albert : le voici avec une autre peur. Mais, s'il réduit son temps de travail et s'adonne plus aux joies de la famille, sa sécurité personnelle est assurée. Dilemme : sa sécurité professionnelle est affaiblie. Le voici balloté avec de multiples émotions !

Ces exemples sont simplifiés mais n'en constituent pas moins une réalité à laquelle nous sommes quotidiennement confrontés et répondant au même processus. Parfois, instiller la peur peut être une technique de manipulation ….

Soit dit en passant, la peur a dans certains cas une grande utilité : vous traversez une rue tandis qu'une voiture vous fonce dessus.

·         1ère réaction possible : vous décidez d'analyser la vitesse du véhicule, la probabilité que sa trajectoire rencontre la votre, la puissance théorique de la force d'impact en cas de collision et…. vous vous retrouverez à terminer votre analyse dans une ambulance.

·         2ème réaction possible : votre cerveau reptilien se met aussitôt en action et commande à vos jambes de gagner au plus vite le trottoir d'en face. Sécurité !  Vous n'avez pas réfléchi, vous avez agit et vous êtes toujours en vie.

La plupart d'entre nous, heureusement, réagissons selon cette 2ème possibilité !  Car la peur a une fonction protectrice : elle nous avertit de la présence possible d'un danger et nous fait alors (ré)agir en conséquence. Si nous n'éprouvions aucune peur, nous prendrions un autre risque : nous lancer dans une entreprise quelconque très au-delà de ce que nous pouvons endurer, accomplir ou maitriser et nous nous placerions alors dans une réelle situation de (grand) danger. Avoir peur ici évite l'inconscience.

Que de peurs en perspective !

Dans nos comportements et réflexions habituels, nous constatons cependant que la peur – émotion abondamment partagée – se déclenche grâce à l'imagination ou, plus justement, à l'anticipation. Elle nous informe d'un danger potentiel.

Utile et salvatrice dans certains cas, elle peut aussi nous empêcher d'agir et de vivre sereinement dans beaucoup d'autres cas. Pourquoi ? Parce qu'elle est déclenchée par la perception d'un danger. Comme cette perception nous appartient en propre, elle est subjective et donc pas forcément réaliste. C'est notre imagination qui perturbe notre perception.

En d'autres mots, nous portons un jugement (tout à fait personnel) sur ce que notre imagination nous fait entrevoir à partir d'un élément factuel.

Exemples :

·         Il est prévu la fermeture d'un site industriel dans deux ans. Déjà, les salariés sont rongés d'inquiétudes. « Est-ce que je vais être reclassé ? Comment vais-je retrouver du travail ? Comment je vais faire pour payer tous mes crédits ? Â». Le limbique engrange de la peur et du déplaisir. Il renvoie au reptilien : « Au secours pour ma sécurité ! Â». Le cortex pourrait rétorquer : « Calmons-nous ; en deux ans, il peut se passer tellement de choses diverses ! Â». Mais qui va l'écouter ?

·         Marie dit à Albert : « Il faut que je te parle Â». Le couple reptilien/limbique d'Albert est  déjà en émoi. « S'il n'y a que ton travail qui compte, je te quitte Â».  Nous vous laissons imaginer le « raisonnement Â» que se tient alors Albert.

·         Mon banquier m'écrit : « J'aimerais vous rencontrer au plus vite Â». Qu'est ce que je ressens ? De la peur ! S'il veut me voir, c'est pour parler d'argent et si c'est « au plus vite Â», c'est qu'il y a un vrai souci ! Et hop ! Voici les insomnies jusqu'au rendez-vous. Or, il s'avère que mon banquier veut me faire profiter d'une opportunité de placement attractive mais très limitée dans le temps. Ouf ! Je me suis inquiété pour rien mais que de battements de cÅ“ur et de montées d'adrénaline !

·         Marie attend Albert pour diner. Dans la première heure de retard, elle est en colère. « Encore son boulot qui le retient ! Â». Dans la deuxième heure de retard, elle s'inquiète « : « Pourvu qu'il n'ait pas eut un accident Â»  et – grâce à l'imagination ! – elle le « voit Â» ensanglanté dans sa voiture accidentée. Albert arrive enfin : sa voiture était partie en fourrière et son téléphone portable était à cours de batterie. Marie était tellement envahie par la peur qu'elle n'a jamais songé à envisager une autre possibilité que l'accident potentiel d'Albert.

Alors, il devient utile de se questionner : De quoi avons vraiment peur ? Avons-nous toujours raison d'avoir peur ? Pourquoi imaginons-nous les choses à venir en négatif ?

Mettre nos peurs à distance et les utiliser

Tous, à un moment ou à un autre de nos vies, nous rencontrons la peur. Ce qui suit vaut pour toutes ces « petites Â» peurs qui nous polluent la vie, nous empêchent d'agir ou esquintent beaucoup de nos rapports interpersonnels. Nous ne parlons évidemment pas ici des peurs phobiques où un traitement psychothérapeutique peut s'avérer nécessaire, mais de toutes ces peurs insidieuses qui génèrent de l'anxiété et viennent saper notre confiance en nous.

Voici donc quelques « recettes Â» pour, non pas supprimer nos peurs, mais pour les mettre en perspective, pour ne plus nous laisser débordé et envahi. Elles se centrent sur notre manière de les considérer.

·         Savoir que la peur est une émotion comme une autre. Dire Â« même pas peur Â», c'est bien pour crâner devant les copains quand on est enfant mais savoir que cette émotion est universelle est encore mieux : cela évite de culpabiliser si on la ressent et cela nous permet de savoir où sont nos limites.

·         Savoir que la peur est un signal d'alarme. Si vous la ressentez, le premier point n'est pas de savoir si elle est juste ou fausse, positive ou négative mais de comprendre que notre cellule d'alerte vient d'être activée.  Il s'agit donc de réveiller notre vigilance. Ensuite, la réflexion sur sa pertinence peut intervenir mais dans un premier temps, il est utile d'écouter le message délivré par notre organisme.

·         Savoir que la peur permet de mettre en Å“uvre notre créativité. Si vous avez peur, c'est 1/ que quelque chose ne va pas et 2/ que si vous continuez de même, le danger qu'elle fait entrevoir risque de devenir une réalité. Sauf dans les cas extrêmes où notre intégrité est brutalement mise en cause (la voiture qui me fonce dessus quand je traverse), il est préférable d'agir en étant créatif plutôt que réactif : Que se passe-t-il ? Est-ce vrai ? Quel est mon risque ? Quelle est  la « réalité Â» de ce risque ? Que puis-je faire ? Comment  et quand le faire ? Pas toujours facile car on a vu que la surexcitation du limbique bloque l'activation du cortex et renvoie au reptilien.

Certains exercices de libération émotionnelle sont tout à fait utiles pour reconnaître puis accepter l'émotion, celle-ci s'atténue voire disparaît en quelques minutes et alors on peut réactiver la fonction réflexive grâce à un fort apport d'oxygène et au lâcher-prise : de nouvelles idées surgissent ensuite d'elles-mêmes (→ nous contacter pour en savoir plus).

·         Savoir que malgré tout, vous pouvez demeurer tétanisé. Tétanisé est bien le mot : la peur que vous ressentez parfois est si grande que vous ne pouvez plus agir, vous pouvez à peine réfléchir. Il arrive même que la respiration se bloque, que la température corporelle se modifie, que des tremblements interviennent, etc. Mais de grâce, soyez gentil avec vous-même ! Acceptez que cela puisse vous arriver comme cela peut arriver à absolument tout le monde.Si vous ne trouvez rien « en vous Â» pour la surmonter, cherchez alors autour de vous : quelle personne  (parent, amis, professionnel,…) pourrait vous aidez à surmonter ce cap ? Car cette peur qui vous tétanise n'est qu'un cap, un passage qui a une durée, limitée nécessairement, et qui finira par s'estomper jusqu'à disparaitre.

·         Savoir que notre peur ne dure qu'un instant. Le moment étant passé, l'émotion est elle toujours aussi forte, violente, annihilante ? Quelle est donc votre plus grande peur ? Face à une situation qui vous fait peur, quel est votre risque maximal ? Ce risque a-t-il vraiment – et le plus objectivement possible – une possibilité de se réaliser ? Si oui, quand et comment ? Que se passerait-il si cette peur ne vous habitait plus ? Que ressentiriez-vous alors ? Et, question ultime : que pourriez vous faire pour ne plus ressentir cette peur ?

Si, malgré tout, votre peur perdure (disparaît puis revient sans cesse) et devient un obstacle à votre épanouissement, pourquoi ne demanderiez vous pas une consultation à un professionnel qui vous aiderait à y voir plus clair ? Est-ce que demander de l'aide pour enlever votre peur peut vous donner une autre peur ? Craignez-vous alors de paraitre insuffisamment courageux ou autonome ? Si oui, êtes-vous absolument certain que c'est vrai ? Et pourquoi ne décideriez vous pas alors de relire lentement (et tranquillement !) les quelques recettes ci-dessus pour profiter pleinement de la vie !

Jean-Guy Perraud
Coach Professionnel - Auteur - Éditeur
Membre de la Fédération Francophone des Coachs Pros (FFCPro)

 



30/09/2012
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